François Queffelec, résistant, déporté, légion d'honneur. Partie II [Famile Rosnoën Quillivian]
D'ar Sadorn seizh a viz C'hwevrer 2015, demat d'an holl
Cet article pour présenter des compléments documentaires sur les faits de résistance, d'internement successivement dans les prisons de Pontaniou, Fresne, Compiègne et enfin la déportation de François Queffelec.
Lien à l'article précédent: François Queffelec, déporté, résistant, légion d'honneur partie I
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Plan de l'article:
1) Histoire de confréries occultes et mystiques de Marcel Roggemans, 2008
2) Dossier de déporté/résistant de François Queffelec
3) Extract Wiki sur Buchenwald
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1) Histoire de confréries occultes et mystiques de Marcel Roggemans, 2008
Dans cet ouvrage François Queffelec est cité:
Queffelec François, né le 11 juillet 1900 à Rosnoën. Il est déporté de Compiègne-Rethondes le 18 août 1944 vers le KL Buchenwald. (matricule : 78921). Rescapé
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2) Dossier de déporté/résistant de François Queffelec
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3) Extract Wiki sur Buchenwald:
Rescapé de Buchenwald après la libération du camp.
Prisonniers de Buchenwald, lors de la libération du camp.
Camp national-socialiste : 1937-1945
L'origine du camp de Buchenwald, mis en service à la fin juillet 1937, remonte à la décision prise le 20 mai 1936 par Fritz Sauckel, représentant du Reich en Thuringe, et par Theodor Eicke (inspecteur des camps de concentration à cette époque) de déplacer, « pour des raisons de sécurité », le camp de concentration de Lichtenburg vers la Thuringe. Comme celui de Sachsenhausen, ce camp de Thuringe, prévu pour 8000 détenus, devra être un camp de concentration d'un type nouveau, combinant « de manière optimale » les intérêts organisationnels, politiques et économiques de la SS. Le site du camp n'est définitivement choisi que quatre mois plus tard, à savoir la colline de l'Ettersberg près de Weimar, ville symbole des auteurs classiques de la culture de l'Allemagne tels que Goethe, Schiller, Nietzsche... Le camp est baptisé Buchenwald (Hêtraie), officiellement KL Buchenwald bei Weimar ; le nom d'Ettersberg, où se trouve le vieux chêne à l'ombre duquel Goethe venait méditer, selon la légende, utilisé au départ, est abandonné parce que trop fortement associé à celui de Goethe.
Les premières baraques sont construites sur le versant nord, entièrement boisé, d'une superficie de 190 hectares. Le 15 juillet 1937, 149 prisonniers qualifiés pour les travaux de construction sont amenés du camp de Sachsenhausen. Ils doivent défricher, installer les canalisations d’eau, poser les installations électriques et construire les voies d'accès et de circulation, les bâtiments du camp, un manège pour chevaux, les villas des SS etc. Les conditions de travail, l'encadrement par les triangles verts et le manque d'équipements appropriés causent de nombreuses victimes. La clôture du camp est parcourue par un courant électrique de 380 v, tandis que le portail d'entrée s'orne de l'inscription de fer forgé : Jedem das Seine (« À chacun son dû »).
Parmi les prisonniers de près de 30 pays, les Français constituent, au début de 1944, le groupe le plus important. Dès le 10 avril 1942, l’état-major militaire en France décide, sur un ordre d’Hitler, que « pour chaque attentat, en plus de l’exécution de certaines personnes, 500 communistes et juifs seront à remettre au Reichsführer et chef de la police du Reich pour être déportés ». Internées à Compiègne, environ 50 000 personnes partent pour Auschwitz et à partir de 1943 pour d’autres camps, dont Buchenwald : tous ne sont pas communistes. De juin 1943 à août 1944 arrivent 10 convois transportant plus de 13 000 prisonniers. Au total le nombre des Français déportés à Buchenwald est estimé à 25 000. De plus, environ 1 000 Français se trouvent dans des commandos extérieurs. Ils jouent un rôle significatif dans la résistance des prisonniers étrangers.
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