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Queffelec a-drak
8 juillet 2017

Julia Le Queffelec épouse Rossi [Famille Briec L'Isle]

22 novembre 2014.

Demat deoc'h,

Cet article pour présenter Julia Le Queffelec épouse de Paolo Rossi, mère de Paul Louis Rossi.

 

Mise à jour du 8 juillet 2017: ajout générations dans la lignée patri-linéaire du §2

 

Youenn ar C'heveleg - Yac'h

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Plan de l'article:

1) La famille de Julia Le Queffelec

2) Lignée patri-linéaire

3) Martyr de Paolo Rossi

4) Paul Louis Rossi

5) Biographie de Paul Louis

 

Pour en savoir plus sur le blog lire: Liste des articles du blog Queffelec a-drak

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1) La famille de Julia Le Queffelec

Il ne reste de nos jours que deux familles qui ont gardé la graphie "le queffelec" de notre patronyme: [Famille Plonivel] et [Famille Pleyben Kergogan].

Julia et son mari Paolo, elle est employée de commerce, lui est maçon:

Julia Le Queffelec 1942

 

 

 

Julia et Paolo se sont mariés le 17/12/1932 à Nantes section de Doulon:

17 décembre 1932 mariage Rossi Le Queffelec

 

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2) Lignée patri-linéaire

 

Légende: ° = naissance, x = mariage, + = décès, # = date approximative

 

Julia Le Queffelec x Paolo ROSSI (° 14/3/1915 à Pont l' Abbé, x 17/12/1932 à Nantes section de Doulon, xx 4/1/1946 à Nantes avec Noël Marie FOURNY), fille de:

Corentin Le Queffelec x Marie Françoise GUENNEC (° 9/12/1886 à Pont l'Abbé, x 6/7/1910 à Pont l'Abbé, + 8/7/1960 à Nantes section de Doulon, menuisier) d'où 3 enfants, fils de:

Auguste Joseph Marie Le Queffelec x Marie Jeanne GUEGADEN (° 6/7/1854 à  Pont l'Abbé rue K/eon, x 11/1/1879 à Pont l'Abbé, + 12/5/1916 à Pont l'Abbé, menuisier) d'où 10 enfants, fils de:

Pierre Jean Le Queffelec x Marie Elize Catherine BRIEC (° 30/4/1819 à Loctudy, x 31/10/1846 à Loctudy, + 7/8/1861 à Pont l'Abbé rue K/eon, boulanger) d'où 10 enfants, fils de:

Jean Louis Le Queffelec x Marguerite LE RUN (° 18/11/1787 à Plonivel, 29/1/1810 à Plobannalec, + 14/12/1829 à Plobannalec St Malard, meunier à Quemeur en Loctudy) d'où 11 enfants, fils de:

Jean Le Queffelec x Anne PERROT (° 31/5/1760 à Plonivel, x 21/2/1786 à Plonivel, 9 messidor an IX à Loctudy, charron meunier) d'où 8 enfants, fils de:

Jean Le Queffelec x Marie LE LAY (° 18/6/1735 à Plomeur, x 17/1/1758 à Plomeur, + 14 Germinal an XII à Loctudy, meunier à Quemeur en Loctudy) d'où 12 enfants, fils de:

 

 

Yves Le Queffelec x Catherine LE DEREDEC (° 8/9/1709 à Plonivel, x 8/2/1734 à Penmarc'h, + 15/9/1767 à Treffiagat K/varc'h, meunier au moulin à mer du Guilvinec) d'où 11 enfants, fils de:

Yves Le Queffelec  x Anne CORIOU (° # 1677 Loctudy, x 26/9/1707 à Plonivel, + 5/3/1734 à Plomeur, meunier à Kervereguin puis au moulin à mer du Guilvinec) d'où 8 enfants, fils de:

Jean Le Queffelec x Jeanne HERY (° # 1650 Briec, x # 1675 Briec, + Jeanne 19/4/1718 au Moulin de Kervereguin en Loctudy, + Jean 24/6/1684 à Lisle en Briec, meuniers à Lisle en Briec puis à Kervereguin en Loctudy) d'où 4 enfants au moins, fils de:

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3) Martyr de Paolo Rossi

Parmi les Italiens à Nantes, peu furent résistants, parmi eux Paolo Rossi jugé le 13 août 1943 lors du "procès des 16", un réseau de partisans FTP démentelé au début de cette même année. Rossi et son camarade Rouesné furent exécutés le 20 novembre 1943, 11 autres condamnés furent fusillés au champ de tir du camp militaire de Bêle.

Pendant qu’Ouzoulias met sur pied les Bataillons de la Jeunesse, Eugène Hénaff, un syndicaliste de 37 ans qui vient de s’évader du camp de Châteaubriant déploie une activité intense pour recruter des militants volontaires. « Ça ne se bousculait pas au portillon », a-t-il raconté en évoquant cette époque. À partir d’octobre 1941, tous les volontaires recrutés par Ouzoulias et Hénaff sont regroupés dans une formation unique, l’OS, dans laquelle Hénaff prend le titre de « commissaire politique » avec Ouzoulias comme adjoint. L’organisation prend ensuite le nom de TP (Travail Particulier). Ce n’est qu’au début de l’année 1942 que le nom de FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français) ou plus simplement FTP est adopté.

Paolo Rossi est né le 18 décembre 1907 à Cassola Italie, fils de Domenico et de Luigia GHENO. 

Il fut maçon ou cimentier, entra dans les FFI et fut déporté à Tubingen (Stuttgart) où il fut tué le 20 novembre 1943.

Paolo est inhumé au cimetière de la Chauvinière à Nantes le 4 décembre 1954:

Cimetière à Nantes_1

Cimetière à Nantes_2

 

Acte de décès transcrit à Nantes le 19 juin 1944: 

19 juin 1944 décès de Paolo Rossi

 

Mention additionnelle "Mort pour la France" le 15 juillet 1947:

15 juillet 1947 mention additive Mort pour la France

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4) Paul Louis Rossi

 « Ma mère était bretonne et mes grands-parents Le Queffelec parlaient encore le breton de la Cornouaille. Mon père était italien, de la région de Venise. Il sera exécuté par les Allemands en 1943, à Tübingen. J'avais une dizaine d'années. J'ai publié un petit livre intitulé Liturgie pour la Nuit, en 1958, durant la Guerre d'Algérie. Je suis venu travailler très tôt à Paris, je voulais devenir journaliste... » _ Paul Louis Rossi.

Portrait

Paul Louis est né à Nantes le 4 novembre 1933 fils de Julia Le Queffelec et de Paolo Rossi:

4 novembre 1933 naissance de Paul Louis Rossi

 

Paul Louis Rossi est l'un des poètes majeurs de sa génération et l'auteur de nombreux écrits en prose dont des chroniques de Jazz, récits, romans, essais, textes pour des catalogues d’artistes, digressions etc. Parmi une quarantaine d'ouvrages, citons, en poésie, Le Voyage de sainte Ursule (Gallimard, 1973), Visage des nuits (Flammarion, 2005), Faïences (prix Mallarmé, Flammarion, 1995) ou Elévation enclume (Avec des dessins et peintures de Gaston Planet, Le temps qu'il fait, 1997),en roman et récit, La Villa des Chimères, (Flammarion, 2002) Les Chemins de Radegonde (Tarabuste, 2011) ou La Porteuse d’eau de Laguna (Le temps qu’il fait, 2011) et en essai, Vocabulaire de la Modernité Littéraire (Minerve, 1996) ou Démons de l'analogie (Joca Seria, 2012). Une anthologie de ses poèmes est également parue sous le titre : Quand Anna murmurait (Flammarion, 1999). Il s’entretiendra avec Patrick kéchichian, critique littéraire à La Croix et écrivain, auteur, entre autres, de Saint Paul, le génie du christianisme ( Seuil, 2012) et de Paulhan et son contraire (Gallimard, 2013).

« Respecter l’aile du scarabée »:

Une longue conversation

Rien n’échappe à la curiosité, à la soif, à l’attention et, pour une part, à l’amour de Paul Louis Rossi. Rien. Ni le temps qu’il fait, ni le tour de l’île, ni un visage humain, ni sa représentation, ni la femme inattendue dans le songe de Joseph peint par Georges de La Tour. Tout, chez lui, nourrit à la fois la réflexion solitaire et la conversation, qui elle-même nourrira la réflexion, qui elle-même etc… « Conversation » est sans doute un mot qui peut convenir à ce que fait Paul Louis Rossi. Si ses époques de prédilection n’étaient, je crois, le XIVème siècle italien ou le XIIème siècle français, on le verrait fort bien en lien immédiat avec le XVIIIème, ce moment où la littérature française s’est tellement tournée vers le dialogue. Il n’est d’ailleurs pas indifférent de noter que, lorsqu’il décide avec ses amis Philippe Beck et Yves Di Manno de s’éclairer, le temps d’une soirée, à la bougie, c’est notamment en pensant à Diderot. Car il y a du Diderot chez Paul Louis Rossi.

S’il lui faut recourir au vers, comme pour briser le cours de la prose (nous y reviendrons plus bas), c’est que la pensée du poète prosateur est d’une étonnante fluidité. Quelque chose d’une Loire, parfois large, parfois divisée en de multiple bras, nous entraîne d’un plafond peint par Tiepolo aux dernières feuilles qui tournent sur des collines d’automne. Tout est en dialogue avec l’auteur, tout lui parle, pour peu qu’il se mette à parler, de la peinture à la nature, du temps passé au temps futur, d’un personnage de fiction à un individu rencontré dans la rue. Son expérience littéraire n’est en cela pas différente de sa vie : Paul Louis Rossi n’a en effet jamais cessé d’aller au-devant des musiciens, des peintres, des autres poètes, ou de les laisser venir à lui, puisque tout, dans son attitude, mène à la rencontre.

La rencontre des genres et des temps

A la rencontre des êtres. A celle, aussi, de ce que l’on pourrait appeler les genres, ou les disciplines, quand se croisent et s’allient dans une même oeuvre l’histoire de l’art, l’essai et la poésie. Ainsi, par exemple, de Epoque des cerisiers que je reçois comme un livre de poèmes en prose et en vers, et où l’on apprend au passage que « Giotto était né à Colle de Vespignano en 1266, dans une campagne florentine au sol montagneux –âpre et pierreux- avec des bouquets de chênes verts et d’oliviers » et qu’il « ne croyait pas être le fils de son père », avant de passer aux vers de la seconde partie savamment intitulée « La femme est au-dessus de l’homme ».

Cependant, même s’il peut bien s’agir d’histoire de l’art, c’est toujours d’aujourd’hui que nous parle Paul Louis Rossi. D’un aujourd’hui qui, simplement, n’est ni sourd ni aveugle devant les autres périodes. D’un aujourd’hui qui assume son regard. D’un aujourd’hui, celui de Paul Louis Rossi, qui interroge notre époque, celle de « l’indifférenciation des individus et des sexes », dit Rossi, celle de « l’espoir d’une communication généralisée et sans objet ». L’aujourd’hui de Paul Louis Rossi, par une sorte de contraste, perce celui de l’actualité contre laquelle il se rebelle. « Il doit exister, dit-il, un ordre secret de l’univers. Je crois en ce que j’appelle moi-même une élégance de l’univers, qui paraît aussi bien dans l’équation d’une loi physique, dans le dessin d’une plume d’oiseau –la maubèche par exemple des champs- dans l’organisation d’un cristal, dans la couleur d’une algue. »

 

Un cheminement multiforme entre la nuit et la nuit

Récemment, le poète François Boddaert parlait de ces écritures qui « font bouger quelque chose. » Il faisait alors référence, entre autres, à Aragon, dont me parlait également Paul Louis Rossi, me disant combien il aime son poème « J’ai traversé les Ponts de Cé ».

Pour ce qui est de l’écriture de Paul Louis Rossi, je dirais que sa spécificité réside précisément dans la fluidité de sa prose, dont je parlais plus haut, et dans ce qu’elle ne perd pas de vue ce qu’elle vient de dire, contrairement à celle d’autres poètes dont les mots sont faits pour être oubliés à l’apparition des suivants. Ainsi, par exemple, du minotaure triste du colloque de nuit, qui réapparaît plusieurs paragraphes après qu’il en ait été une première fois question. De plus, cette prose entretient parfois un étrange rapport avec le texte en vers. Dans Elévation enclume, elle en est en quelque sorte la préface, la plupart des chapitres s’ouvrant sur une présentation en prose avant de se poursuivre par des textes en vers. Dans Faïences, les vers apparaissent tantôt comme des notes éparses sur la page, tantôt comme une manière d’émiettement ou de raréfaction de la prose. L’aventure littéraire me semble alors s’attaquer à la langue, et en tout cas à la structure du texte, déjouant la narration tout en la respectant, et tentant d’approcher cette espèce particulière d’atome qu’est le vers monosyllabique. Il devient quelque chose comme le vase brisé de la prose.

L’anthologie de ses poèmes s’intitule « Quand Anna murmurait ». Si l’on pense qu’Anna peut être la bute Sainte Anne sur laquelle il habita un moment, on peut se dire que la conversation nous est indiquée dès le titre comme s’établissant entre l’auteur et le lieu qui murmure à son oreille. Du « marcheur de nuit » inaugural aux « marches du palais » conclusives, laissant notre propre ombre non seulement épouser le regard du poète, mais parfois se faire l’écho des choses et des êtres vus, devenant « plus apte / là même / à demeurer // pour ailleurs / se / perpétuer », nous nous prenons à (re)trouver en nous ces enfants qui guettent les bruits des trains, de la nuit qui ouvre le livre à la nuit qui ne le ferme pas.

Vous remarquerez comme moi que, de Faïences, il n’est resté, dans l’anthologie, que la dernière partie, rebaptisée Les sommeils. Je reste cependant sensible à ce qu’est Faïences dans son ensemble et à son titre en particulier. J’y suis sensible non seulement pour ce que je disais plus haut de la prose brisée dans le vers, mais aussi pour la tentative, selon moi engagée dès le titre, de regarder les morceaux du vase en sachant, consciemment ou non, que de l’un à l’autre, le souvenir de ce qu’il contenait s’animera sans que rien n’en soit restitué puisque, comme le parfum échappé au flacon, il est déjà dans l’air que nous respirons. Décidément, « l’ordre secret de l’univers » dont nous parle Paul Louis Rossi peut continuer de nous parler : il s’agira toujours d’un secret.

Article paru dans la revue N4728, aujourd'hui N47

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5) Biographie:

 

 

Romans

 

  • Régine, Julliard, 1990
  • La Montagne de Kaolin, Julliard, 1992
  • La Palanchina, Julliard, 1993
  • Le Fauteuil rouge, Julliard 1994
  • Le Vieil homme et la nuit, Julliard, 1997
  • La Villa des Chimères, Flammarion, 2002
  • Le Buisson de Datura, joca séria, 2006

 

Récits

 

  • Le Potlatch, P.O.L /Hachette, 1980
  • La Traversée du Rhin, P.O.L. /Hachette, 1981
  • Inscapes, dessins de François Dilasser, Le temps qu’il fait, 1994
  • Les Nuits de Romainville, Le temps qu’il fait, 1998
  • La Vie secrète de Fra Angelico, Bayard, 1997
  • Paysage intérieur, joca séria/Bibliothèque municipale de Nantes, 2004
  • Vies d’Albrecht Altdorfer, peintre mystérieux du Danube, Bayard, 2009
  • Les chemins de Radagonde, Tarabuste, 2011
  • La Porteuse d’eau de Laguna, Le temps qu’il fait, 2011[2]

 

Poésies

 

  • Quand Anna murmurait, Guy Chambelland, 1963
  • Le Voyage de Sainte Ursule, Gallimard, 1973
  • Les États Provisoires, P.O.L, 1984
  • Cose Naturali, Unes, 1991
  • Faïences, Prix Mallarmé, Flammarion, 1995
  • Quand Anna Murmurait, anthologie des poésies, Flammarion, 1999
  • Les Gémissements du siècle, Flammarion, 2001
  • Visage des Nuits, Flammarion, 2005

 

Essais

 

  • L'Ouest surnaturel, Hatier, 1993
  • Vocabulaire de la Modernité Littéraire, Minerve, 1996
  • La Rivière des Cassis : Marie-Claude Bugeaud, joca séria, 2003
  • Hans Arp, éd. Virgile, 2006
  • Visiteur du Clair et de l’Obscur, Musée des Beaux Arts de Nantes/joca séria, 2007
  • Les Ardoises du Ciel : Frrançois Dilasser, Le temps qu’il fait, 2008
  • L’élément temporel, Jacques Clauzel, Art inprogress, 2008
  • Jules Verne et le docteur Faustroll, Revue Jules Verne 27, 2008

 

Livres sur des peintres

 

  • Gaston Planet : Elévation Enclume, Le temps qu’il fait, 1997
  • André Lambotte, Collection d'Entretiens et d'Images, ARTGO, 1997
  • André Lambotte : Fuscelli, Éditions Tandem, Belgique. 2000
  • Gérard Titus-Carmel : L’arbre rouge, Le temps qu’il fait, 2002
  • Jean-Michel Meurice ; Couleur pure, Le temps qu’il fait, 2006
  • Jacques Clauzel : Les Quatre Eléments, Rencontres, 2007
  • Jacky Essirard : Le Fleuve, 2009.

 

Créations radiophoniques

 

  • Gavr'inis ou L'Esprit du Lieu, Atelier de Création Radiophonique, en collaboration avec Christian Rosset, 1983
  • Feuilles détachées des Prisons, Nuits Magnétiques, 1994

 

Films

 

  • Voyage sur la Loire sur les pas de Turner, 1998
  • D'une écriture l'autre, avec Odile Duboc et Jean-Yves Bosseur, 2005
  • Passé Composé : Histoire d’une Vie, film de Patrice Alain, musique de Jean-Yves Bosseur, Bibliothèque municipale de Nantes, 2007
  • Dominique Rabourdin : Le temps et la Mémoire
  • La Villa des Chimères, Métroplis, octobre 2002

 

Musiques

 

  • Jean-Yves Bosseur : Faïences, 1992
  • Grégoire Lorieux : Stèle des mots et des morts, Salamanque, le 29 novembre 2008

 

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